Même s’il a l’air d’un personnage de dessin animé, le Toyota FJ Land Bruiser, présenté lors du SEMA 2023 est loin d’être un jouet pour enfant. En fait, Toyota clame que cet impressionnant 4×4 peut passer vraiment n’importe où. Et ce n’est pas un petit 4×4!
Le groupe de Toyota Motorsports est parti d’un vénérable (et carrément fini) FJ45 1966 pick-up. De ce véhicule, il ne reste sans doute à peu près plus rien. Dans le nouveau châssis tubulaire, Toyota a inséré un moteur NASCAR (Toyota est en NASCAR, tout le monde sait ça). Il s’agit d’un V8 358 pouces cubes développant la bagatelle de 725 chevaux. La transmission est une automatique à trois rapports fabriquée par Rancho Drivetrain Engineering. L’échappement MagnaFlow s’assure que tout le monde autour sache qu’il y a un moteur de course sous le capot.
Du FJ45 d’époque, Toyota a tout de même conservé les suspensions avant et arrière à essieu rigide. Sauf qu’ici, les différentiels proviennent de Currie. Le boîtier de transfert Advanced Adapter Atlas offre 2 gammes pour la conduite en deux roues motrices (roues arrière motrices) et 4 en mode quatre roues motrices. Le Land Bruiser peut rouler jusqu’à 12 mph (19,3 km/h) en mode Crawl sur le rapport le plus bas et aller jusqu’à 165 mph (265,5 km/h) sur le rapport le plus élevé.
Pour assurer une motricité exceptionnelle, les gens de Toyota ont installé une chenille sous le véhicule au lieu d’une plaque de protection conventionnelle. Si jamais le fond devait frotter sur un obstacle, le ou la pilote n’aurait qu’à activer une commande pour que la chenille de marque CAMSO s’active. Fallait y penser. Les immenses pneus, des BF Goodrich Krawler T/A KX 42 x 14.5R20 entourent les jantes beadlock Method.
Toyota n’a malheureusement pas l’intention de commercialiser ce 4×4 extrême. Cet exemplaire demeurera unique.
