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Une *?*)%)\ &% de grosse tempête!

Ceux qui étaient là il y a 50 ans et qui étaient en âge de réaliser ce qui se passait se souviennent assurément du 4 mars 1971. Cette journée-là, le Québec a été enseveli sous une tempête de neige d’une violence rarement vue.

Avant d’aller plus loin… Un site de char qui se prend pour Météomédia? Pas du tout. Mais comme cette tempête a affecté, et pas à peu près, les transports et que la société actuelle est façonnée par l’automobile, pourquoi ne pas en parler?

Une énorme dépression formée au sud avait remonté la côte est américaine pour aboutir dans le sud du Québec le 3 mars 1971 au soir. Gorgée d’humidité et soufflant des vents très forts, cette dépression était un cocktail parfait pour une méga tempête de neige qui a d’abord touché Montréal, puis Québec 18 heures plus tard. À mesure que la soirée du 3 mars avançait, la visibilité devenait de plus en plus réduite alors que les vents soufflaient jusqu’à 110 km/h. Ce qui n’a assurément pas aidé, c’est le fait que la province se remettait à peine d’une autre tempête de neige. Avant même la tempête du siècle, il y avait déjà une bonne quantité de neige au sol.

Au total, Montréal a reçu 47 cm de neige en 24 heures. Québec un peu moins. Les Laurentides et la Gaspésie en ont reçu le double! À Montréal, entre autres, les rues étaient bloquées et la seule façon de se déplacer était soit en skis, en raquette ou en motoneige. Fait rarissime, le Canadien de Montréal a même du reporter une de ses rencontres au Forum.

Durant le XXième siècle, trois autres tempêtes ont laissé plus de neige que cette tempête du siècle. C’est surtout la violence des vents qui l’a caractérisée. Montréal, par exemple, a été paralysée durant plusieurs jours. Dans la région métropolitaine, on a recensé 17 morts, surtout à cause de crises cardiaques. Dans tout le Québec, on parle de 30 décès.

On a beau dire qu’aujourd’hui nous serions moins affectés par ce type de tempête, surtout avec les machineries de déneigement plus performantes, les véhicules équipés de contrôles de toutes sortes et de pneus d’hiver nettement plus efficaces que les pneus d’été à plis de 1971. N’empêche que quand on ne voit rien, on ne peut guère aller loin.

Est-ce que quelqu’un se souvient de cette tempête?

Toutes les photos ont été trouvées sur Google Images et la plupart semblent provenir des archives de la Ville de Montréal. La vidéo provient des archives de Radio-Canada.

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